Visite guidée le 5 juillet 2015

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Du Panthéon à la République : les grands monuments parisiens
La grande manifestation du 11 janvier ou les débats sur la panthéonisation ont confirmé la place centrale des grands monuments dans l'imaginaire parisien. Que nous racontent les grands monuments ?
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Visite de Paris à vélo ou à vélib est classé par le quotidien britannique The Guardian parmi les dix plus belles activités touristiques en plein air à Paris  
http://www.guardian.co.uk/travel/2011/may/06/top-10-outdoor-activities-paris
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Les visites guidées


Paris des grands monuments






















   





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Paris des fontaines                                                                   














La Libération de Paris  
(visite à bicyclette ou à pied)





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Visites de Paris à vélo ou à vélib est une activité référencée par Mairie de Paris













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De la Tour Eiffel aux bouches d'égoût, tout dans Paris a une histoire

Pigeon biset et pigeon blanc sous l'arc de triomphe de la porte Saint-Denis
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Les pigeons des villes sont les descendants de pigeons des campagnes. Ceux-ci étaient élevés dans des colombiers pour leur chair ou la course. Ces oiseaux domestiques, avec la croissance urbaine au XIXème, ont migré vers les grandes villes et sont devenus mi-domestiques, mi sauvages. C'est l'exode rural des pigeons.
Aujourd'hui, quelques dizaines de milliers de pigeons vivent à Paris (90% d'entre eux sont des pigeons bisets).
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Peinture murale de Jérôme Mesnager (1995, rue de Ménilmontant)

Jérôme Mesnager peint des hommes en blanc sur les murs des grandes villes depuis 1983. Ces hommes, la plupart du temps solitaires, méditent ou virevoltent sous le ciel, sur les murs et palissades ou sous la terre dans les catacombes.
Pour honorer une commande de la Ville de Paris sur le thème du quartier de Ménilmontant, le peintre a choisi de briser la solitude coutumière de son personnage et a composé un portrait de groupe inspiré du tableau de Matisse, La Danse II (1910). L'homme en blanc a trouvé ici sa famille parmi les gars du Ménilmuche festif des guinguettes.
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Le Carré Lage du Capitaine. Enseigne azulejos sur une librairie au 36, rue des Solitaires (75019)

Cette enseigne appartient aujourd'hui à une librairie-papeterie. Le local était occupé jusqu'en 1993 par un artisan d'origine portugaise qui vendait du carrelage et de la céramique peinte.
Le céramiste a représenté sur son enseigne l'âge d'or du Portugal, le XVème siècle. Un navire porte sur sa voile la croix de l'Ordre du Christ, le grand ordre religieux des rois portugais au temps des découvertes. C'est le temps où, grâce aux caravelles, Bartolomeu Dias puis Vasco de Gama découvrent la route des Indes en contournant l'Afrique par le sud. C'est aussi durant cet âge d'or du XVème que le Portugal développe l'art de la céramique peinte.
L'artisan, en même temps qu'il évoque la grande histoire, fait un jeu de mots français en utilisant l'accent portugais.



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Impacts de balles sur un mur du Ministère des Affaires étrangères rue Enault-Pelterie
Certaines façades ou murs parisiens ont conservé les impacts des balles ou des obus tirés par pendant la Libération de Paris en août 1944. C'est la cas par exemple de l’École militaire ou de la Préfecture de Police. Ici, sur le mur du ministère des Affaire étrangères, les balles ont été tirées le 25 août 1944. Dès le matin, une section de la deuxième division blindée du général Leclerc commandée par le colonel Rouvillois arrive sur la place des Invalides et attaque le bloc Assemblée nationale-Ministère des Affaires étrangères. Le char Quimper de la 2ème DB est détruit. C'est une des batailles les plus longues de la Libération de Paris. Les Allemands ne se rendent qu'à 17h00.
Voir la visite : La libération de Paris
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Maison du service des égoûts (Place du Guigner, 75020)
Commentaire à venir

Statue de Verdun réalisé en 1931 par le sculpteur Varenne

La statue de Verdun couronne le fronton Est (à droite) de la façade de la gare de l'Est. Ce fronton a été construit à la fin des années 1920, soit deux ans après la fin de la Première Guerre mondiale. Il est le symétrique du fronton Ouest (à gauche) construit au milieu du XIXème siècle.
Après la guerre de 14-18, la gare de l'Est évoque pour tous les Français le lieu de départ des poilus vers le front. Elle devient lieu de mémoire de la Grande Guerre. Verdun, ici représentée par une femme casquée portant épée et bouclier à l'effigie de la ville, symbolise la défense du territoire national contre l'offensive allemande. 

Visite guidée : le Paris des gares et des cheminots
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Châteaux d'eau en béton armé sur les réservoirs de Belleville (1919; rue du Télégraphe)

Après la Première Guerre mondiale, des châteaux d'eau sont édifiés sur les réservoirs de Montmartre et Belleville.
Les réservoirs ainsi que les aqueducs qui les alimentent ont été construits dans la seconde moitié du XIXème siècle. Le réservoir de Belleville et son aqueduc, celui de la Dhuis, sont construits durant le Second Empire (1851-1870). Placés sur les plus hautes collines parisiennes, ces aires de stockage de l'eau permettaient de conduire l'eau sous pression chez tous les Parisiens.
A partir du XXème siècle, des immeubles s'élèvent sur les collines et dépassent l'altitude des réservoirs. Pour conduire l'eau vers les étages les plus hauts de Paris, on construit en 1919 les châteaux d'eau de Belleville et en 1927 celui de Montmartre.
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Mur en béton armé recouvert de briques de l'hôtel populaire (1910, rue de Charonne)
Avant la Première Guerre mondiale, le logement bon marché est financé essentiellement par de riches particuliers. Mme Lebaudy, par exemple, fonde le Groupe des maisons ouvrières et fait construire notamment l'Hôtel populaire de la rue de Charonne par les architectes Labussière et Longerey. Une architecture du logement social s'invente. Le béton armé et la brique sont largement utilisés. 
Visite guidée : le Paris de la Belle Epoque
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Angle d'immeuble Belle Epoque à pan arrondi avec dôme (Herbinet, 1902, rue Vavin)

L'apparition de l'ascenseur et l'usage du béton dans les immeubles à partir de la fin du XIXème siècle transforment les anciennes chambres de bonnes en étages bourgeois.
Visite guidée : le Paris de la Belle Epoque
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Siège du syndicat de l'épicerie (1901; rue du Renard)


C'est au XIXème qu'apparaissent des magasins d'alimentation non spécialisés. On les appelle des épiceries, car les épiciers durant l'Ancien Régime ne vendaient pas que des épices, ce commerce n'étant pas assez rentable, mais aussi des bougies et quelques produits alimentaires.
Dans la seconde moitié du XIXème, avec le développement de la grande distribution dans l'alimentation (le premier magasin Félix Potin ouvre en 1859 boulevard Sébastopol), la profession est fragilisée et s'organise en syndicat. Pour son siège, le syndicat de l'épicerie choisit en 1901 deux architectes, Edouard Bauhin et Raymond Barbaud et un ornementaliste, Jules Rispal, qui construisent une façade à la mode art nouveau.
Visite guidée : le Paris de la Belle Epoque
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L'Harmonie triomphant de la Discorde de Georges Récipon (1901)
Le quadrige surplombe l'angle sud (côté Seine) de la façade du Grand Palais. Une allégorie de l'Harmonie conduit un quadrige sans attelage. Poussée par son élan, elle bouscule une allégorie de la Discorde. Le quadrige de Récipon annonce une ère radieuse.
Le Grand Palais a été construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900. L'Expo de 1900 célèbre le progrès technique et affiche une confiance absolue en ce progrès qui doit apporter bonheur et félicité à l'humanité toute entière. En 1914, la Grande Guerre réduit à néant cet optimisme et le grand Palais "dédié à la gloire de l'art français" devient hôpital militaire. 

Visite guidée : le Paris de la Belle Epoque
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Statue de femme réalisée par Alexandre Dupuy pour l'immeuble du 16, rue d'Abbeville (1899).
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A la fin du XIXème, des femmes nues s'affichent sur les façades des immeubles bourgeois à Paris. C'est l'époque où le déshabillement des femmes devient spectacle public. Le "strip-tease" se diffuse dans les années 1890 dans les cabarets parisiens comme Le Moulin Rouge.
Visite guidée : le Paris de la Belle Epoque
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Frise en grès indiquant les dates de construction de l'Ecole coloniale encadrant un arc outrepassé (Adolphe Yvon, 1896, rue Auguste Comte)
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La "Colo" est créée par la Troisième République pour former les cadres de l'administration des colonies. 
Visite guidée : le Paris de la Belle Epoque
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Façade d'un magasin de céramiques (1889, rue Paradis)

La firme Boulenger, née en 1804 à Choisy-le-Roi, prospère et connaît son apogée à la fin du XIXème. La céramique colorée est à la mode durant le siècle. Elle est utilisée pour décorer les grands monuments (l'Opéra Garnier, le Grand Palais,...), les grands magasins (la Samaritaine) ou pour couvrir les immeubles en béton armé (atelier d'Arfidson).
En 1900, la Ville de Paris fait appel à la firme Boulenger pour recouvrir les murs des stations souterraines du métropolitain de carreaux de céramique blanche.

Visite guidée : le Paris de la Belle Epoque
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Ancienne ligne de Petite Ceinture occupée par un jardin partagé (Rue Belliard)

Ici un quai de gare est devenu un jardin potager. La Petite Ceinture qui encercle Paris est aménagée durant le Second Empire (1850-1870). Elle relie entre elles les gares parisiennes toutes situées en périphérie de la ville (à Londres, au contraire, les gares ont été construites au centre).
Les voyageurs cessent de monter dans les wagons de la Petite Ceinture dans l'entre-deux-guerre avec la mise en ligne des bus PC. Quant au trafic de marchandises, il est supprimé plus tard, en 1992.
Aujourd'hui, les quais de cette voie de chemin de fer sont occupés par le jardin du Ruisseau. Ce jardin fait partie de la trentaine des jardins partagés qui ont poussé dans les espaces en friche à Paris depuis 2001. Ce sont des jardins potagers entretenus par les habitants d'un quartier.

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Cimetière juif portugais du XVIIIème siècle dans une cour d'immeuble de l'avenue de Flandre

La communauté juive portugaise obtient en 1780 le droit d'acheter un terrain pour y aménager un cimetière. Le terrain est alors à l'extérieur immédiat de Paris, à deux pas de la barrière d'octroi matérialisée bientôt par le mur des fermiers généraux construit de 1784 à 1791.
A la fin du XVIIIème, les morts inhumés dans l'espace urbain sont déplacés au-delà des enceintes ou cachés dans les catacombes (comme les ossements du cimetière des Innoncents). C'est l'exil des morts.
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Copie d'une Vénus Callipyge de François Barrois (1686)
Une Vénus callipyge ("belles fesses") soulève son habit pour contempler ses fesses. La statue d'origine, représentant une Vénus nue, copie d'une statue antique romaine, est exécutée par François Barois en 1686. Sous Louis XV (1715-1774) est ajouté un habit recouvrant les fesses de la callipyge et une copie de la Vénus habillée est réalisée et présentée au public dans un bassin du jardin des Tuileries en 1747.
Une mouette s'est posée sur le bras gauche de Vénus. Beaucoup de mouettes quittent les rivages et viennent hiverner à Paris où elles se retrouvent le long de la Seine ou près des plans d'eau dans les parcs.Partager
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Bas-relief de la porte Saint-Denis représentant la reddition de Maastricht sculpté par Michel Anguier (1673)
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Avec l'arc de triomphe de la porte Saint-Denis, Louis XIV met en scène la soumission de Paris par le souverain absolu. Depuis le XIVème, c'était par la porte Saint-Denis de l'enceinte parisienne que les rois de France faisaient leur entrée dans la capitale. Le monarque y rencontrait le prévôt des marchands qui lui confiait les clés de la ville : la ville intronisait son roi.
Dans les années 1670, Louis XIV détruit la muraille qui défendait Paris. A la place de la porte Saint-Denis, il élève un arc de triomphe commémorant sa victoire sur la ville des Pays Bas espagnols, Maastricht. Le roi soleil enlève à Paris ses moyens de défense et édifie un nouveau monument qui représente une ville à genoux.
Visite guidée : le Paris des rois
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Tympan de porte ogivale d'un manoir du XIVème siècle (rue des Archives)



Le manoir est le château fortifié parisien d'Olivier de Clisson, chef militaire de la Guerre de Cent Ans, conflit qui oppose la France et l'Angleterre. Ce meneur d'hommes qui a perdu un oeil lors d'une bataille est appelé le "Borgne". On l'appelle aussi le "Boucher" :  il n'a pas une réputation de clémence.
En 1370, le chef de guerre change de camp pour servir la France. Charles V, roi politique, lui offre ce palais pour le remercier et le fixer à Paris.
Sur le tympan de la porte de son manoir, Clisson fait figurer les armoiries de sa famille, un lion debout. 
Visite guidée : Paris médiéval
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Bas-relief de l'ancienne chapelle Sainte-Agnès placé aujourd'hui au chevet de l'église Saint-Eustache (1213)

L'origine de l'église Sainte-Eustache est l'arrivage du poisson aux Halles de Paris au XIIIème siècle.
Parti des ports de la Manche en fin d'après-midi, le convoi de la chasse-marée roulait de nuit pour atteindre Paris au petit matin. Jusqu'à deux cents chariots, appelés les ballons de la marée, débouchaient aux Halles après avoir emprunté les actuels faubourg et rue Poissonnière.
Sur chaque panier de poissons entrant dans Paris, Jean Alais, qui avait prêté de l'argent au roi, avait obtenu le droit de percevoir un denier. Sans doute grâce en partie à cet impôt, il fit édifier, là où les mareyeurs arrivaient aux Halles, la chapelle Sainte-Agnès dans laquelle était représenté un poisson venant d'être pêché.
C'est à l'emplacement de cette chapelle que l'église Saint-Eustache fut édifiée à partir du XVIème siècle. 

Visite guidée : Paris médiéval
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